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  • : Prune Victor
  • : P.S. PRUNE est le blog de Prune Victor. Insolent, licencieux, torturé, amoureux, tendre, colérique, décapant, corrosif et en ligne(s)
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VENTS CONTRAIRES.NET

 

Et les textes chez Vents Contraires, la revue collaborative du Théatre du Rond Point

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ANGOISSE ...

Par un coeur que la dent d'aucun crime ne blesse, 
Je fuis, pâle, défait, hanté par mon linceul, 
Ayant peur de mourir lorsque je couche seul.

Mallarmé


Notre devoir n'est pas de nous débarrasser du fou, mais de débarrasser le fou de sa folie. 

Si nous commencions ? 

Albert LONDRES

Chez les fous

(ed. Arléa)

25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 12:12

Et ils mourront à genoux, ployant sous le joug de vos attentes, des attentes qu’ils mettaient en vous, esclaves des pensées qu’ils vous prêtaient sans vous avoir parlé. Esclaves de sentiments dont ils se détachaient. Vaine souffrance. 

Et ils s’étaleront, tâches de sang ou de boue, selon que vous les voyez hommes ou déchets de la terre, déjà poussière. Selon que vous les aimiez ou les ignoriez.

Et ils imploreront un pardon qui sera refusé, un pardon qu’on ne peut plus donner, un pardon qu’ils auraient du demander quand il était temps, quand le temps était à le faire, avant qu'un trop tard ne les oblitère.

Ne les transperce.

Ne les troue, comme ce trou préparé, creusé, cette tombe ouverte jusqu’à laquelle ils vont rouler. Cette tombe qui sur eux va se refermer, laissant un dernier cri s’échapper, un cri silencieux et muet.

 

Personne pour l’entendre, on n’entend rien quand le muet se met à hurler.

Leur lâcheté les a bâillonnés.

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commentaires

M
<br /> Très dur comme texte… le goût des femmes, ce parfum, est bien plus dangereux que la force d'un homme. Tout ce qui passe, plus ou moins évanescent par le nez, va directement dans le cerveau<br /> limbique, le cerveau le plus archaïque. Mais qu'est-ce que ce parfum, qui vient écrire son manque, au creux des narines, dés la naissance, et vous accroche le coeur toute une vie à tenter de le<br /> retrouver? Lacan disait "Elles sont la cause de tout, de tout…" Ce n'est pas assez ? Il est vrai que la volatilité nous aveugle.<br /> <br /> <br />
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